
PRIGENT Geneviève
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 28 maI 2025
Liens utiles :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Genevi%C3%A8ve_Prigent
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/magazine-bretons/le-destin-hors-du-commun-de-genevieve-prigent-resistante-briochine-devenue-princesse-du-montenegro-04f0ca60-e7e3-11ef-9afb-41e1b47a1356
- https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/trebeurden-22560/genevieve-prigent-la-princesse-devenue-orthoptiste-a-trebeurden-6538577.php
- https://france3-regions.franceinfo.fr/bretagne/cotes-d-armor/saint-brieuc/le-prince-du-montenegro-en-voyage-en-bretagne-pour-rendre-hommage-a-sa-mere-resistante-bretonne-3056932.html
- https://gw.geneanet.org/hamety?lang=fr&n=prigent&p=genevieve+denise+charlotte
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Renseignements à venir
Source des documents suivants : WIKIPEDIA
SOURCES : WIKIPEDIA-TV-TREGOR.COM-GENEANET-LE TELEGRAMME
Geneviève Prigent, née le 4 décembre 1919 à Saint-Brieuc et décédée le 26 janvier 1990 à Lannion, fut une figure marquante du XXe siècle en Bretagne.
Jeunesse et formation
Fille du chirurgien François-Marie Prigent et de Blanche Bitte, Geneviève grandit à Saint-Brieuc, au 38 boulevard Amiral-Charner. Elle entama des études de médecine à Rennes peu avant la Seconde Guerre mondiale.
Mariage princier et engagement dans la Résistance
En 1940, lors d'un trajet en train entre Rennes et Saint-Brieuc, elle rencontra Michel Petrovitch-Njegosh, prince héritier du Monténégro. Le couple se maria le 27 janvier 1941 à Paris. Refusant de collaborer avec les forces de l'Axe, ils furent placés sous surveillance. Revenus en France, ils s'installèrent à Neuilly-sur-Seine, puis en Bretagne, où ils s'engagèrent dans la Résistance, notamment dans la région de Guingamp. Michel fut arrêté en mai 1944 et déporté en Allemagne.Geneviève donna naissance à leur fils Nicolas le 7 juillet 1944 à Saint-Nicolas-du-Pélem.
Engagements humanitaires et environnementaux
Après la guerre, Geneviève devint présidente de la Croix-Rouge yougoslave, organisant le retour des Yougoslaves dispersés en Europe. Déçus par le régime de Tito, le couple retourna en France en 1948. Geneviève s'engagea activement dans la défense des droits de l'homme, devenant déléguée régionale de la Ligue des droits de l'homme pour la Bretagne. Elle milita également pour la protection du littoral breton, notamment à Trébeurden, où elle fonda l'association Bevañ e Trébeurden pour préserver le littoral et contrer l'extraction de sable.
Carrière d'orthoptiste
Geneviève exerça comme orthoptiste, d'abord à Paris, puis à Trébeurden, où elle ouvrit un cabinet dans les années 1970.Elle était reconnue pour son expertise et sa passion dans ce domaine.
Héritage et reconnaissance
Surnommée la « princesse rouge » pour son engagement, Geneviève est honorée par une rue à son nom à Lannion depuis 2009. En 2024, une rue de Trébeurden a également été baptisée en son honneur, en présence de son fils, le prince Nicolas Petrovitch-Njegosh.
Son fils a déclaré : « C'était quelqu'un qui ne cédait en rien sur ses convictions, même devant les élus, elle gardait son franc-parler. Elle avait aussi une grande capacité à rassembler les gens ».
Pour en savoir plus sur sa vie, une conférence-hommage a été organisée à Trébeurden, mettant en lumière ses nombreux combats et son héritage.
2025 : Le musée accueillera Mme Dominique Futschik, le dimanche 15 juin à 15h. Lors de cette conférence, elle évoquera le destin hors du commun de Geneviève Prigent