FRISE CHRONOLOGIQUE
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
1er Septembre 1939: Hitler envahit la Pologne en 3 semaines
1 septembre 1939
02 Septembre 1939 . L’ordre de mobilisation générale est déclaré. C’est, la cohue à la gare de Brest, les hommes rejoignent leurs régiments. Il y a beaucoup d’hommes ivres sur le quai de la gare. les familles revivent le cauchemar de 14/18.
2 septembre 1939
A 17 heures le 3 Septembre 1939: La France et la Grande-Bretagne déclarent le guerre à l'Allemagne
3 septembre 1939
20 décembre 1939: La majorité des députés de la France accordent à Pétain les pleins pouvoirs
20 décembre 1939
Du 9 avril au 10 juin 1940: opération Weserübung, Hitler envahit le Danemark et la Norvège. Il souhaite exploiter la métal en Norvège.
Photo :Soldats danois
9 avril 1940
BREST, avril 1940, des soldats français défilent avant leur embarquement pour NARVIK (Collection Nicolas LANVOC EDT La presqu'île de CROZON dans la tempête de l'histoire)
avril 1940
10 mai 1940: Hitler envoie les blindés vers les Pays-Bas; la Belgique, puis vers la France, afin d'envahir la France en contournant la ligne Maginot.
10 mai 1940
Le 19 juin 1940 les troupes allemandes entrent dans le FINISTÈRE, l'occupation pris fin le 4 août 1944, QUIMPER était à la limite de la zone côtière interdite.
19 juin 1940
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22 juin 1940: l'armistice est signée à Rethondes et le gouvernement s'installe à Vichy.
22 juin 1940
03 Juillet 1940 . L’armada Britannique inflige de lourdes pertes à la flotte Française stationnée à Mers el-Kébir. De nombreux Finistériens y laisseront la vie. Le cuirassé Bretagne est sévèrement touché et se retourne, c’est le drame à Brest.
03 JUILLET 1940
10 juillet 1940: Le maréchal Pétain obtient les pleins pouvoirs
10 juillet 1940
Ci-dessus : base sous-marine de LORIENT (56)
1940-1942: Bataille sous-marine de l'Atlantique entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
1940-1942
Ci-dessus : ÉLIE Louis
Groupe de résistance local, fondé au début de l’occupation allemande en 1940 sous l’impulsion du transporteur Louis Élie. Principalement issus du quartier de Saint-Martin à Brest, les membres sont recrutés pour leur refus de la capitulation française et dans l’optique de participer à une éventuelle reprise des combats. De la vingtaine de résistants déportés, sept en succomberont. Plusieurs résistants poursuivront la lutte contre l’occupant mais la majorité préfèrera se mettre au vert ou stopper toute activité après la chute du groupe; Source : https://www.resistance-brest.net/mot41.html?debut_articles=20#pagination_articles
Août-Septembre 1940
Le 3 et 4 octobre 1940, le Régime de Vichy promulgue des lois antisémites.
La première, celle du « Statut des Juifs » légalise une définition « raciale » du judaïsme et interdit l’accès à de nombreux métiers : les poste d’élus, d'officiers militaires, de fonctionnaires, d'enseignants, et tous les postes à responsabilité des professions libérales.
Le lendemain, c’est le tour d’une loi antisémite qui encourage l’internement des « ressortissants étrangers de race juive ». Les français nés à l’étranger ont déjà été déchus de leur nationalité française depuis le 22 juillet.
Ces lois sont les premières pierres d’un appareil d’État antisémite qui aboutit à la déportation et à l’extermination de la population juive.
3 et 4 octobre 1940
11 novembre 1940: Manifestations contre l'armistice sur la place de l'Etoile. De Gaulle fonde les Forces Françaises Libres (FFL), un organisation de résistance.
11 novembre 1940
Sur le pont de Recouvrance à Brest, un dessin a été apposé, au grand amusement des passants. Une tête de cochon sous le casque boche et l'explication :
"Né en Allemagne,
Engraissé en France,
Salé dans la Manche...
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 169 FINISTÈRE 39-49
22 janvier 1941
Au Guilvinec, dans un café, des marins-pêcheurs faisaient du chahut. Entrèrent des soldats allemands qui, pour mettre de l'ordre, veulent expulser tout le monde.
L'un des marins leur dit : "Laissez-moi au moins finir mon verre..." Une bagarre s'ensuivit... Le marin a été condamné à mort. En essayant de s'évader, il s'est cassé la jambe. Il a été fusillé sur un brancard.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 170 FINISTÈRE 39-49
L'un des marins leur dit : "Laissez-moi au moins finir mon verre..." Une bagarre s'ensuivit... Le marin a été condamné à mort. En essayant de s'évader, il s'est cassé la jambe. Il a été fusillé sur un brancard.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 170 FINISTÈRE 39-49
mars 1941
Avril 1941: Hitler conquit la Grèce et la Yougoslavie.
A QUIMPER certains hommes hostiles à VICHY et du commissariat de police "oublie" de signaler aux allemands des trafics. "Camille WITTERMANN, gendarme-interprète à la Compagnie de Gendarmerie du Finistère (et futur maquisard) à Quimper, s'abstenait à l'occasion de transmettre ce genre de procès-verbaux, puis les détruisait malgré un rappel de la Feldkommandantur."
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 57 FINISTÈRE 39-49
Avril 1941
22 juin 1941: Hitler rompt le pacte germano-soviétique.
Opération Barbarossa : "Hitler pensait écraser l’URSS en trois ou quatre mois"
22 juin 1941
Contre l'indifférence et l'oubli
Noël L'HELGOUARCH, de Loctudy, fusillé le 28 juin 1941
Continuons à dénoncer la "morale" criminelle de l'oppresseur nazi pour qui la vie d'un homme ne comptait pas.
L'affaire se place en 1941, quatre mois après l'exécution d'un marin-pêcheur, père de famille, François PÉRON, de Pen-marc'h, qui bouleversa l'opinion publique en Cornouaille (1).
Elle concerne un autre Bigouden, marin-pêcheur aussi, mais célibataire : Noël L'HELGOUARCH, né le 10 octobre 1916 à Loctudy. La connaissance de sa mort paraît, sauf très locale-ment, avoir échappé à nos populations, promptes pourtant à s'émouvoir dans de telles circonstances.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 172 FINISTÈRE 39-49
Noël L'HELGOUARCH, de Loctudy, fusillé le 28 juin 1941
Continuons à dénoncer la "morale" criminelle de l'oppresseur nazi pour qui la vie d'un homme ne comptait pas.
L'affaire se place en 1941, quatre mois après l'exécution d'un marin-pêcheur, père de famille, François PÉRON, de Pen-marc'h, qui bouleversa l'opinion publique en Cornouaille (1).
Elle concerne un autre Bigouden, marin-pêcheur aussi, mais célibataire : Noël L'HELGOUARCH, né le 10 octobre 1916 à Loctudy. La connaissance de sa mort paraît, sauf très locale-ment, avoir échappé à nos populations, promptes pourtant à s'émouvoir dans de telles circonstances.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 172 FINISTÈRE 39-49
28 juin 1941
30 novembre 1941: 15 000 juifs sont fusillés à Riga. A Riga, en Lettonie, les Allemands séparent les juifs du ghetto en deux catégories : ceux qui sont aptes à travailler et les autres. 30 000 juifs sont ainsi rassemblés dans une zone à part et sans qu’aucune information ne filtre sur le sort qui doit leur être réservé. En réalité ceux qui ne peuvent pas apporter une force de travail doivent être liquidés selon le principe qu’il ne peut pas y avoir de bouches inutiles à nourrir dans cette guerre.(source : http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2015/11/29/30-novembre-1941-menaces-sur-les-juifs-de-riga/) . Pour compléter , un dossier en téléchargement : Dossier_pedagogique_CNRD_2018-2019_1133327
30 novembre 1941
7 décembre 1941: Les japonais, alliés des allemands attaquent la base militaire américaine de Pearl-Harbor. Les Etats-Unis entrent en guerre avec Le Japon, l'Allemagne et l'Italie. La guerre devient mondiale.
7 décembre 1941
Les résistants FTPF JOLIVET Pierre Jean Marie et LE PAGE Émile Jean sont fusillés le 5 juin 1942 à Quimper.
5 juin 1942
Albert Corentin en août 1942, Albert Abalain participe au saccage de la vitrine de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) dans la rue de Siam. Il fait partie du groupe de protection qui encadre Marie Salou et Raymonde Vadaine qui réalisent l’opération.
Août 1942: Hitler tente d'envahir la Russie jusqu'aux portes de Stalingrad.
Août 1942
Dans les derniers mois de l’année 1942, au fil de discussions, Jean Sizorn entre en relation avec des landernéens désireux d’agir contre l’occupant. La concrétisation de ces rencontres aux allures clandestines, se déroule en janvier 1943 par la création d’un groupe emmené par d’anciens militaires du 48ème Régiment d’infanterie (48ème R.I) ; Henri Lambert et Marcel Briand. Outre Jean Sizorn, figure également Marcel Peucat parmi les membres fondateurs. Ce Groupe Lambert se place sous l’égide des Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P). À cette période, les arrestations sont nombreuses dans la Résistance communiste brestoise et bien qu’avide d’agir, le groupe va d’abord se structurer.
Fin 1942
Au début d'octobre1943, un câble souterrain était coupé près du moulin de Kergesten en Pouldavid
Les allemands arrêtent Mathieu CALVEZ et François GUILLOU, tous deux seront condamnés à mort mais M CALVEZ s'évade et prend le maquis.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 176 FINISTÈRE 39-49 et recherches internet (LG)
Les réquisitions :
"Les impositions de bovins sont (jugées) très lourdes par les petites communes. Le Maire de La FEUILLÉE aurait menacé de donner sa démission si (le) contingent n'était pas diminué. Il déclare que sa commune est dans l'impossibilité de livrer l'intégralité de ce qui lui est demandé.
Le 8 février 1943, le Conseil municipal de BOTMEUR, maire en tête, s'est rendu à la foire de BRASPARTS pour y acheter huit bêtes à cornes en vue de faire face aux impositions du Ravitaillement Général. "
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 84 FINISTÈRE 39-49
Les allemands arrêtent Mathieu CALVEZ et François GUILLOU, tous deux seront condamnés à mort mais M CALVEZ s'évade et prend le maquis.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 176 FINISTÈRE 39-49 et recherches internet (LG)
Les réquisitions :
"Les impositions de bovins sont (jugées) très lourdes par les petites communes. Le Maire de La FEUILLÉE aurait menacé de donner sa démission si (le) contingent n'était pas diminué. Il déclare que sa commune est dans l'impossibilité de livrer l'intégralité de ce qui lui est demandé.
Le 8 février 1943, le Conseil municipal de BOTMEUR, maire en tête, s'est rendu à la foire de BRASPARTS pour y acheter huit bêtes à cornes en vue de faire face aux impositions du Ravitaillement Général. "
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 84 FINISTÈRE 39-49
1943
Les réquisitions :
"Pratique curieuse : le Finistère devait en 1943 céder du blé (30 000 quintaux) à des départements du Midi, comme nous l'avons déjà exposé, mais, de son côté, il en recevait 20 000 quintaux des Côtes-du-Nord."
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 78 FINISTÈRE 39-49
"Pratique curieuse : le Finistère devait en 1943 céder du blé (30 000 quintaux) à des départements du Midi, comme nous l'avons déjà exposé, mais, de son côté, il en recevait 20 000 quintaux des Côtes-du-Nord."
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 78 FINISTÈRE 39-49
Février 1943
2 février 1943: Les russes font preuve d'une combativité inattendue, et Hitler capitule. Bataille de Stalingrad
2 février 1943
Les réquisitions :
"Les impositions de bovins sont (jugées) très lourdes par les petites communes. Le Maire de La FEUILLÉE aurait menacé de donner sa démission si (le) contingent n'était pas diminué. Il déclare que sa commune est dans l'impossibilité de livrer l'intégralité de ce qui lui est demandé.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 86 FINISTÈRE 39-49
"Les impositions de bovins sont (jugées) très lourdes par les petites communes. Le Maire de La FEUILLÉE aurait menacé de donner sa démission si (le) contingent n'était pas diminué. Il déclare que sa commune est dans l'impossibilité de livrer l'intégralité de ce qui lui est demandé.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 86 FINISTÈRE 39-49
Mars 1943
Mai 1943: Jean Moulin fonde le Conseil National de la Résistance. (CNR)
Voir aussi JOURNAL DE LA RESISTANCE 27 mai 2015
Mai 1943
"L'Union Finistérienne des Familles Nombreuses, réunie en fin novembre 1943, qualifiait d'"angoissant" le ravitaillement en lait et rendait publique cette réclamation : "Quimper manque totalement de beurre et souffre d'une disette partielle de lait, chose particulièrement inadmissible dans une région où la production laitière, même en tenant compte d'une réduction du cheptel (et autres aléas), demeure considérable encore..."
"René CORNIC, de Kerfeunteun (Quimper), fut en 1942 puni d'un emprisonnement et d'une forte amende pour avoir refusé de livrer du lait aux Allemands."
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 105 FINISTÈRE 39-49
"René CORNIC, de Kerfeunteun (Quimper), fut en 1942 puni d'un emprisonnement et d'une forte amende pour avoir refusé de livrer du lait aux Allemands."
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 105 FINISTÈRE 39-49
Novembre 1943
"Dans le canton de Châteauneuf-du-Faou, qui allait devenir un secteur maquisard, c'était la révolte. Des manifestations groupant de 100 à 300 paysans avaient lieu à Plonévez-du-Faou et au chef-lieu de canton, Châteauneuf, les 9, 10, 13 et 20 mai.
Il était exigé des maires qu'ils mettent le préfet au courant des revendications parmi lesquelles figurait le refus du paiement de l'amende. L'un des leaders paysans, Jean-Louis BERTHE-LEME, mourut en déportation.
Rappelons les termes d'un rapport préfectoral d'octobre 1943 qui, toujours à propos des difficultés dans les livraisons, notait qu'il ne serait pas possible d'y remédier par des "moyens nor-maux"' , car "le Breton a des réactions qui lui sont propres et, en premier lieu, le Finistérien... C'est une réalité avec laquelle il faut compter"
Extraits des pages 52 et 53 Alain LE GRAND FINISTÈRE 39-49
Sur le site la page consacrée à Jean-Louis BERTHE-LEME
9-10-13 et 20 Mai 1943
Albert Rannou ancien lieutenant des brigades internationales en Espagne, a été fusillé au Mont-Valérien le 17 septembre 1943 en même temps que 18 autres communistes brestois ou résidant à Brest: Lucien Argouach, Albert Abalain, André Berger, Louis Departout, Yves Guilloux, originaire des Côtes-du-Nord, Eugène Lafleur, venu de Paris, Louis Le Bail, Paul Le Gent, Paul Monot, Henri Moreau, Jean-Louis Primas, un ancien des Brigades Internationales en Espagne, Jean Quintric, Albert Rolland, Etienne Rolland, Joseph Ropars, Jean Teuroc, Charles Vuillemin, et Louis Leguen
(Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand, Le Finistère dans la guerre 1939-1945, éditions de la Cité, 1979)
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Plus de 1000 hommes, exécutés entre mars 1941 et le 12 août 1944 par l’Armée régulière allemande au Mont-Valérien
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17 septembre 1943
4 janvier 1944: L'URSS réoccupe l'Ukraine. Les forces soviétiques traversent le 4 janvier 1944 la frontière d’avant la Seconde Guerre mondiale avec la Pologne près de Olevsk. En Ukraine, les unités de l’Armée rouge s’emparent de Byelaya Tserkov, située à soixante-quatre kilomètres au sud-ouest de Kiev. Au sud d’Olevsk, Novograd-Volynskii est également contrôlé par les forces staliniennes ainsi que la ligne de chemin de fer qui la relie à Korosten.
L’état-major général de l’Armée rouge estime que la reconquête de l’Ukraine est en bonne voie. L’occupation du centre de résistance ennemi de Bielaïa Tserkov au sud de Kiev est un coup dur pour les Allemands. Les militaires soviétiques progressent également en direction d’Ouman. Staline dit sa fierté des résultats enregistrés mais demandent à ses généraux de faire la différence et d’interdire définitivement toute offensive de l’Allemagne nazie sur le territoire souverain de l’URSS.
Source : http://lhistoireenrafale.lunion.fr/2014/01/04/4-janvier-1944-les-sovietiques-avancent-en-ukraine/
Janvier 1944
Ralph K. Patton, originaire de Wilkinsburg, avait bombardé avec succès une base de chasse allemande (base sous-marine de Lorient LG) lors de sa neuvième mission le 5 janvier 1944, en tant que pilote de B-17 pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il fut abattu au-dessus de la France (l'avion s'écrase dans la région de Kergrist-Moelou 22 LG).
5 janvier 1944
Le 14 janvier 1944, le coup du STO,, à l'heure de sortie des bureaux, sur les quais de l'Odet, face à la Feldkommandantur de Quimper, de jeunes résistants organisent le « cambriolage du STO », Service du Travail Obligatoire, dépendant de la préfecture.
14 janvier 1944
Louis Bernard et Martial Corcuff, jeunes communistes du quartier de Locmaria à Quimper, sont déportés en mars 1944 dans le même convoi qu’Yves Dérédec, de Compiègne vers Mauthausen.
mars 1944
15 mars 1944. Le Conseil National de la Résistance adopte « quelque part en France », à l’unanimité de ses 19 membres un programme, publié ultérieurement sous le titre Les Jours Heureux.
Le CNR, constitué le 27 mai 1943, sous l’impulsion de Jean Moulin, regroupe dans la clandestinité, huit mouvements de Résistance intérieure, les deux confédérations syndicales (la CGT réunifiée après les Accords du Perreux d’avril 1943 et la CFTC) et six représentants de partis politiques. Ainsi, les résistances deviennent La Résistance.
Le CNR, constitué le 27 mai 1943, sous l’impulsion de Jean Moulin, regroupe dans la clandestinité, huit mouvements de Résistance intérieure, les deux confédérations syndicales (la CGT réunifiée après les Accords du Perreux d’avril 1943 et la CFTC) et six représentants de partis politiques. Ainsi, les résistances deviennent La Résistance.
15 mars 1944
Sept des maquisards du bataillon de Stalingrad ont été fusillés sur les dunes de Mousterlin à Fouesnant, après avoir été capturés le 26 avril 1944 par les Allemands.
15 mai 1944
6 juin 1944: Les alliés, principalement les Etats-Unis, débarquent en Normandie avec 6 483 navires. Ils veulent libérer la France de l'occupation allemande. Les troupes Françaises sont représentées par le Commando KIEFFER, De GAULLE ayant été écarté des préparations du Débarquement par les Américains.
Après la libération de la France, les Américains envisageaient de mettre en place en France une administration* sous gouvernance Anglo-américaine, la monnaie US était déjà prête !
A partir de cette date tous les mouvements de Résistance Française se mobilise pour nuire à l'occupant, empêchant les troupes d'élites allemandes d'aller rejoindre le front de Normandie. La répression allemande et celle de la milice sera féroce contre les résistant(e)s et la population.
*Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot).
6 juin 1944
Juin - Juillet 1944
"La route du beurre est coupée pour un temps"
Après le débarquement des Alliés sur les plages normandes, tout allait, au fil des semaines, se précipiter : réquisitions par la Wehrmacht de voitures et charrettes avec leurs conducteurs, bicyclettes, matériels divers... Sabotages, attentats, coups de main opérés par la Résistance, rafles, exécutions, incendies de fermes par les Allemands et leurs mercenaires de l'Est.
On manquait de combustibles à la ville, le gaz était supprimé, le bois rare.
Mais la paralysie des transports ferroviaires avait pour effet de retenir sur place les denrées de "première nécessité" qui quittaient auparavant le département pour Paris et les autres régions."
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 91 FINISTÈRE 39-49
Juin - Juillet 1944
Outre l'assistance aux "défaillants" du S.T.O., on doit porter à l'actif d'une paysannerie patriote la participation au sauvetage d'aviateurs alliés tombés dans la région, l'accueil des maquis qui se multiplièrent à partir de juin 1944, les charrois de matériel parachuté. Le cultivateur était, par nature, discret et sûr.
Des exploitants et ouvriers agricoles et leurs familles furent massacrés en représailles par les Allemands.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 140 FINISTÈRE 39-49
Juin 1944
Les martyrs de LAMPRAT (en PLOUNEVEZEL)
Depuis le jour du débarquement des Alliés le 6 juin 1944 en Normandie, les militaires de l’armée d’occupation tentent de rejoindre le Front de Normandie. La Résistance les harcèle, rendant leurs déplacements difficiles voire impossibles.
Les Allemands ont besoin de charrettes pour transporter leur matériel en direction de Rennes, ils se servent dans les fermes. C’est dans ces circonstances que le 8 juin 1944, une dizaine de jeunes résistants FTP attablés dans la ferme de la famille Mevel à Lamprat en Plounévézel ont été embarqués par les Allemands.
8 juin 1944
Les fusillés de La Torche
La période Avril-Juin 1944 fut terrible pour notre pays bigouden. Des résistants furent fusillés par l’occupant allemand sur le site de La Torche, commune de Plomeur, et sur le site de Poulguen, commune de Penmarc’h. Les uns comme les autres ont été condamnés à mort par le même Tribunal militaire.
15 jeunes de Lesconil ont été abattus les 15 juin et 23 juin sur la dune de La Torche, en Plomeur.
Source : http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2019/07/cimetiere-de-lesconil-a-la-memoire-des-resistants-deportes-et-fusilles-de-cette-commune-rouge-et-combattante-du-pays-bigouden.html
La période Avril-Juin 1944 fut terrible pour notre pays bigouden. Des résistants furent fusillés par l’occupant allemand sur le site de La Torche, commune de Plomeur, et sur le site de Poulguen, commune de Penmarc’h. Les uns comme les autres ont été condamnés à mort par le même Tribunal militaire.
15 jeunes de Lesconil ont été abattus les 15 juin et 23 juin sur la dune de La Torche, en Plomeur.
Source : http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2019/07/cimetiere-de-lesconil-a-la-memoire-des-resistants-deportes-et-fusilles-de-cette-commune-rouge-et-combattante-du-pays-bigouden.html
15 juin 1944
Penhoat, Guelen, Kergrenn... Ces lieux-dits du Pays de Quimper résonnent dans les mémoires. Ils occupent une place particulière dans l'histoire de la Libération. Le 27 juin 1944 à Penhoat et Guelen (Briec) et le 28 à Kergrenn, seize Résistants ont été abattus par l'armée allemande.
27 juin 1944
Entre le 14 et 15 juillet 1944 des combats ont eu lieu à Kernabat près de Scaër suite à un parachutage d'armes
14 et 15 juillet 1944
21 résistants de Kerfany-les-Pins fusillés le 30 juillet 1944 une semaine avant la libération de Moëlan-sur-Mer.
30 juillet 1944
Témoignage de LE GARS Pierre : "Dans la soirée du 3 août, nous recevons l'ordre de libérer des Forces françaises de l'intérieur, encerclés dans la mairie de Quimper. Le départ se fait de Landudal vers 21 h, avec une voiture, suivie d'un car avec un fusil mitrailleur sur le toit ".
3 août 1944
15 août 1944: Les alliés organisent un deuxième débarquement plus petit en Provence, partant de l'Afrique du Nord.
15 août 1944
Attaque du Menez-Hom : Le colonel EON, à la tête des Résistants, s’emploie à tenter de réduire la défense Allemande du 17 au 26 août, puis, à compter du 27 août avec le soutien des chars de la cavalerie US
17 août 1944
25 août 1944: Paris est libéré. De leur côté, les Soviétiques eux aussi repoussent les allemands de la Pologne. Les allemands sont submergés.
25 août 1944
Le 1 er Septembre 1944, le Menez-Hom sera aussi pris de force par la résistance face à 15 000 allemands aguerris aux combats et commandés par le Général Ramcke Henri Birien de Chateauneuf du Faou y dressera le drapeau français. Le Colonel Eon dans son ordre du jour daté du 2 septembre 1944 félicitait » le Bataillon Normandie qui a consuis de haute lutte l’ouvrage puisament fortifié qui couronne le piton 330 et dont les compagnies, grelottant dans leurs vestons déchirés et leurs ouliers sans semelle, ont hissé le drapeau tricolore ».
1er septembre 1944
Le 3 septembre 1944 CROZON subit un important bombardement allié par une tragique méprise, le bourg de TELGRUC est anéanti. On relèvera ainsi 56 victimes civiles lors de ce bombardement dont quatorze à Kerigou, deux à Morgat, deux à Camaret, cinq à Lanvéoc, six au pont de Kerret, un à Luzéoc, un à Kerdrein, un au Caon et 24 à Telgruc. De nombreux autres habitants de la presqu'île de Crozon périront encore sous les bombes et les obus alliés d'ici au 19 septembre 1944, date de la reddition du général Hermann-Bernhard Ramcke à Roscanvel. (source Le TELEGRAMME : https://www.letelegramme.fr/finistere/crozon/3-septembre-1944-tragique-meprise-des-allies-02-09-2014-10321247.php )
3 septembre 1944
Le 18 septembre 1944 la garnison de BREST se rend aux forces alliées (Source Nara EDT La presqu'île de CROZON dans la tempête de l'histoire).
18 septembre 1944
Le 19 septembre 1944 le général RAMKE capitule à BREST
https://www.ouest-france.fr/bretagne/heure-par-heure-la-reddition-du-general-ramcke-2841698
https://www.ouest-france.fr/bretagne/heure-par-heure-la-reddition-du-general-ramcke-2841698
19 septembre 1944
On prévoyait un hiver 1944 très dur, faute de charbon et, par là même, d'électricité.
La région ne disposait que de ressources limitées en énergie hydraulique pour alimenter les centrales thermiques de Ren-nes, Saint-Brieuc, Quimper. L'électricité qui venait du Sud-Ouest resterait coupée tant que les Allemands tiendraient la poche de Saint-Nazaire.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 118-119 FINISTÈRE 39-49
La région ne disposait que de ressources limitées en énergie hydraulique pour alimenter les centrales thermiques de Ren-nes, Saint-Brieuc, Quimper. L'électricité qui venait du Sud-Ouest resterait coupée tant que les Allemands tiendraient la poche de Saint-Nazaire.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 118-119 FINISTÈRE 39-49
Hiver 1944
Janvier 1945
Nice avait lancé un appel à la Bretagne pour les Alpes-Maritimes où "chaque habitant n'avait reçu que 90 g de viande, 40 g de charcuterie, 1,800 kg de pain, 750g de pâtes, 15 g de café, 125 g de légumes secs... Pas de pommes de terre"
"Avec quelle reconnaissance les Méridionaux parleront désormais des Bretons', écrivait un journaliste. Deux trains de pommes de terre allaient immédiatement partir pour le Midi."
L'écrivain Auguste DUPOUY, bien éprouvé par la guerre, qui partageait son existence entre la capitale, Quimper et le pays bigouden, rééditait en 1950 sa "Cornouaille" (Sud-Finistère). parue avant 1939, assortie de quelques notes de réactualisation.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 113-114 FINISTÈRE 39-49
Nice avait lancé un appel à la Bretagne pour les Alpes-Maritimes où "chaque habitant n'avait reçu que 90 g de viande, 40 g de charcuterie, 1,800 kg de pain, 750g de pâtes, 15 g de café, 125 g de légumes secs... Pas de pommes de terre"
"Avec quelle reconnaissance les Méridionaux parleront désormais des Bretons', écrivait un journaliste. Deux trains de pommes de terre allaient immédiatement partir pour le Midi."
L'écrivain Auguste DUPOUY, bien éprouvé par la guerre, qui partageait son existence entre la capitale, Quimper et le pays bigouden, rééditait en 1950 sa "Cornouaille" (Sud-Finistère). parue avant 1939, assortie de quelques notes de réactualisation.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 113-114 FINISTÈRE 39-49
Janvier 1945
Février 1945: Roosevelt, Churchill et Staline décident le partage de l'Allemagne.
La conférence de Yalta est une réunion des principaux responsables de l'Union soviétique (Joseph Staline), du Royaume-Uni (Winston Churchill) et des États-Unis (Franklin D. Roosevelt). Elle s'est tenue du 4 au 11 février 1945 dans le palais de Livadia, situé dans les environs de la station balnéaire de Yalta en Crimée.
Février 1945
30 avril 1945: Hitler se suicide, suite à ces évènements
30 avril 1945
8 mai 1945: N'ayant plus de chef, les allemands capitulent sans conditions.
8 mai 1945
En août 1945, René PLEVEN, Ministre du Général DE GAULLE, confirma dans son département des Côtes-du-Nord, à l'occasion d'une réunion commémorative à PLÉSIDY (Maquis de COATMALLOUEN Dépt 22), que 400 000 tonnes de charbon arriveraient à Brest, en provenance des Etats-Unis.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 120 FINISTÈRE 39-49
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 120 FINISTÈRE 39-49
Juin 1945
6 août 1945: Les américains, pour se venger de l'attaque du Japon, balancent une bombe atomique à Hiroshima.
6 aout 1945
9 août 1945: Les américains lancent une deuxième bombe atomique à Nagasaki.
9 août 1945
Du 20 novembre 1945 au 30 septembre 1946: Procès de Nuremberg
20 novembre 1945
A Moëlan-sur-Mer, le 9 janvier 1946, 150 ménagères du bourg et environs se réunirent devant la mairie, réclamant du beurre et chargeant le maire de remettre une pétition au préfet.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 101 FINISTÈRE 39-49
9 janvier 1946
"Ford-Fergusson' faisait le 25 mai 1946 une démonstration de motoculture au Stade Kerhuel à Quimper, suivie de fréquentes "journées"' du même genre d'information et publicitaires.
Extrait du livre d'Alain LEGRAND page 145 FINISTÈRE 39-49
25 mai 1946
26 juin 1946: Création de l'ONU qui débute avec 50 pays.
20 juin 1946